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07/08/2018

sea, sieste and sun

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22/08/2017

les belles prises

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L'été court déjà depuis plusieurs semaines et contient son lot habituel de pêches miraculeuses et de belles prises en tous genres. Nous délaissons nos champs pour vivre un autre rythme et d'autres parfums au bord de la mer où le climat se montre parfois écossais. La nuit, le vent et le bruit des vagues nous tiennent éveillés de longues minutes ; la toile claque, la structure en bois grince. Le jour, les vestes polaires sont souvent nécessaires mais rien ne gâche notre plaisir : la lumière ici est si belle. Du melon tous les jours et des repas qui ressemblent à des pique-niques, les programmes s'improvisent : le marché, le port à vélo, les marais et chaque fois les discussions pour trancher entre plage et piscine, que font les cousins ?

Nous rentrerons gorgés de soleil, de grand air et de sel. Les promenades des chiens à la plage la nuit tombée finiront et je remettrai à sa place la guirlande de lumière apportée pour réchauffer nos soirées, les semis d'aromatiques retrouveront la terrasse où je pourrai surveiller leur croissance.

L'été n'est pas fini, d'autres aventures nous attendent et si mes pensées voguent souvent vers mes futures classes et vers ce projet d'architecture qui m'attend à la rentrée, je laisserai les journées me pénétrer encore de leurs arômes de promenades, de cueillettes et de récoltes en tous genres.

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11/05/2017

journée marine

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C'était une de ces journées radieuses que nous avons en ce moment et nous avons décidé de la placer sous le signe de la mer. Un pique-nique s'imposait sur la plage, on se sentait comme à une avant-première. Dans quelques semaines il ferait encore plus chaud et nous serions en vacances pour de vrai dans ce paysage de sable, de roc et d'eau. Mais pour l'instant, les polaires étaient nécessaires. Les sandwiches avaient un goût salé et une mini escapade sur les rochers nous rappelait des sensations passées.

La visite du grand aquarium était l'aboutissement de ce voyage et mes quatre garçons, tantôt berniques, tantôt mérous, devant les requins, les tortues, les raies. Quatre drôles de bigorneaux curieux, mais sentant aussi l'ennui de ces bêtes tournant sans cesse dans leurs immenses bocaux de verre.

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08/02/2017

gris de mer

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C'était le dernier week-end, nous l'avons passé avec les cousins, les chevaux, les vaches, les poules, les chiens... dans ce que les enfants considèrent comme un véritable paradis. C'est un paradis où il peut pleuvoir, venter, faire froid et gadouilleux, on sort de toute façon, car on veut tout voir, tout sentir, vérifier les ruches, humer la sellerie, se faufiler dans le bûcher, tâter les dernières pommes tombées à l'automne.

Pour dormir c'est simple, des matelas, des enfants par terre ici, d'autres là, un peu comme ça tombe, de toute façon ils veulent tous être ensemble dans le même lit et tant pis pour l'heure.

Il m'avait fallu rester au collège pour accueillir les futures familles et mon week-end à moi serait tronqué. J'avais des corrections à faire, une tonne, des projets à finir dans l'urgence, l'impression faussée que tout le monde comptait sur moi d'une manière ou d'une autre, mais cette journée-là on ne me l'enlèverait pas, je ne ferais rien d'autre que leur préparer à manger et veiller sur eux et les bêtes.

C'est peu après que j'ai perdu ma voix et que les petits signaux se sont mis à clignoter, les larmes, les jambes coupées, les oublis, les réveils nocturnes et au final, l'impossibilité nette de plus rien produire.

De ce week-end là je garde du gris, du gris pluie, du gris bruine, du gris poil, du gris cœur. Le gris c'est doux, c'est ma couleur préférée, elle me va tout le temps, en toute saison. Et puisqu'on m'impose la pause, puisqu'il n'y a plus d'échappatoire, je me pelotonne dans le gris de ces journées encore hiver.

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09/08/2016

bord de mer

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Comme tous les ans désormais, il y a eu cette série de journées dans le lodge, passées uniquement à emmagasiner le plus possible de lumière, de soleil, de vent, de sel. Une cabane avec la terrasse dans les feuillages bruissants et, même quand le temps vire, l'impression renouvelée d'être pleinement présent à la nature.

Des journées de lecture, de va-et-vient entre la plage, la piscine, les tours de vélos. La pêche à marée basse, les crêpes quand il pleut, les courses de Latcho sur la grève, et, le soir venu, l'auréole de nos petits anges qui se met mystérieusement à briller !

Bonnes vacances à tous !

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02/09/2015

une rentrée salée

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Bien sûr je pourrais parler de la rentrée des classes, des cartables que nous aurons préparés à la dernière minute cette année, des nouvelles classes, de la nouvelle école pour Alexandre, du rythme quotidien qu'il faut ajuster et de toute façon les soirées diminuent...

Je préfère me reporter quelques jours en arrière, lors de cette belle promenade dans le bleu et l'iode des marais. C'est le jour où nous avions acheté de nouvelles épuisettes et les crabes n'avaient désormais qu'à bien se tenir.

Je ne veux pas en parler au passé, je veux garder tous ces moments frais dans mon cœur et préparer les prochains. Septembre nous réserve encore de belles journées et, dès cette semaine, le rivage nous reverra, armés jusqu'aux dents de haveneaux, seaux, rateaux et autres planches de surf.

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22/08/2015

tricoter la mer

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C'est une affaire de couleur et de lumière.

Ce sera un petit pull pour Philippe, il le portera en novembre, au plus creux de ce mois noir qui apporte la pluie, le froid, le vent, qui oblige à chausser les bottes dès que l'on veut sortir. Ce sera dans longtemps, on imagine difficilement, même si déjà les jours raccourcissent et les soirées permettent à peine de dîner dehors.

En tout cas pour le moment tous s'en donnent à cœur joie du soleil et du spectacle sans cesse renouvelé de l'immensité bleue, parfois grise, verte, mauve. Le rituel des tongs, serviettes et épuisettes est quotidien et les enfants semblent nager dans le bonheur. Le rythme n'a plus rien à voir, on mange à pas d'heure, la plage c'est quand on veut, aussi longtemps qu'on veut, de préférence tôt le matin et en fin d'après-midi, quand les lumières sont les plus belles. On a alors l'impression d'être seuls au monde et le moindre creux de rocher devient paradis recelant d'inestimables trésors, rapportés avec fierté à maman et bientôt relâchés dans leur cachettes secrètes.

Ce tricot que je rapporterai à la campagne portera tout ça en lui, et quand le bébé le portera cet hiver, je suis sûre qu'il sentira l'iode, le sable humide et l'écume de la mer.

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30/07/2015

jeux d'eau

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18/05/2012

flux et reflux

Il y a le poids d'une fatigue qui a pu frôler l'épuisement, et qui tarde à s'éloigner, malgré que Lucien dorme enfin la nuit, du coucher à son réveil le lendemain matin.

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Des humeurs chagrines encore, des larmes qui montent pour un rien, des disputes, des découragements face aux tâches du quotidien, des loupers dans l'agenda.

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Et il y a les rires des enfants, leur tendresse, leurs bons mots, leurs jeux sans cesse réinventés, leurs courses folles dans les grandes herbes.

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Et plein de projets, à peine raisonnables, d'autres enfants plus tard peut-être, la reprise de mon premier métier tout de suite, des musiques à écouter, des histoires à raconter, des recettes à inventer, un monde entier à découvrir, et d'autres promenades le soir avec lui, dans les champs, quand les enfants sont enfin couchés.

14/07/2010

record de la SNSM

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Nous avons assisté fin juin au départ du record de la SNSM à Saint Nazaire : 58 bateaux devant effectuer un parcours jusqu'à Bénodet, pour que, à l'entrée de l'été, on parle de tous ces sauveteurs qui se dévouent pour aider les plaisanciers pas toujours prudents et qui surveillent nos baignades au bord de la mer.

Les enfants avaient chacun leur propre bateau qu'ils tiraient sur les pavés de la jetée, tout en surveillant le rassemblement des voiliers, attendant le coup de trompe qui donnerait le coup d'envoi.

Un peu d'impatience et quelques calins plus tard, les voiliers se sont élancés sur la mer dans une douce lumière, les spinakers tout gonflés de vent et de couleurs, et nous les avons suivis des yeux jusqu'à ce qu'ils disparaissent à l'horizon.

D'autres aventures maritimes nous attendaient alors, car malgré le vent et le froid, l'été guettait.

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