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25/10/2017

septembre et octobre

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Les jours filent et septembre et octobre se combinent ici pour un arrêt sur image de notre rentrée.

Une première pour Philippe en petite section, un changement improvisé d'établissement pour Matthias en troisième, l'entrée en CP pour Lucien, et Alexandre qui entame sa dernière année d'école primaire...

Deux mois après le rythme est pris, non sans fatigue pour moi qui ai repris à temps complet et avec différentes responsabilités. Chacun semble épanoui à la place qu'il occupe, les quinze jours de pause sont néanmoins les bienvenus.

Des rendez-vous, des réunions, chaque absence le soir est un challenge dans notre organisation, une prise de risque aussi quant à l'équilibre de la famille, avec cet enfant pour qui on découvre que la future entrée au collège constitue une préoccupation démesurée et qui craque à la moindre émotion. Un nouveau bilan pour lui, et des pistes d'orientation déjà. Le stage de troisième, lui,  se fera à l'ONF, la forêt à la saison de son apothéose, quelle chance ! Là aussi un futur qui commence à prendre des couleurs et des noms : agriculture, agronomie... de belles recherches en vue et des rencontres à organiser.

J'ai des élèves qui me préoccupent et leurs visages tournent dans ma tête ; comment amener les familles à se poser les bonnes questions, à faire intervenir le bon regard sur leur progéniture avant que celle-ci ne se construise sur une image complètement fausse ?

Il reste les soirées douces, et, même si le froid n'est pas encore au rendez-vous, la chaleur des lampes le soir et les moments de lecture sont nos richesses saisonnières.

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08/07/2017

jumpology

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C'est une série avec laquelle Philippe Halsman (clic) aurait été d'accord. Mes stars à moi n'ont encore que peu de choses à abandonner, ils ne se sont pas encore fabriqué de masque à faire tomber lors d'un saut pour révéler leur authenticité, ils savent encore être eux-mêmes au-delà de ce que l'on attend d'eux, le naturel de l'enfance.

Se sachant photographiés, ils ne posent pas, sourient ou non, restent le plus souvent dans l'élan de leurs jeux, là où leur imaginaire les entraîne à l'instant.

S'ils doivent poser, les voilà soudain empêtrés d'une contrainte qui les fige alors que tout les appelle à l'action et au continuum de leurs aventures. Les photos de classe les montrent parfois grimaçants ou tristes et la maîtresse d'Alexandre me rassure : non, il n'est pas toujours comme ça, heureusement. Il avait pourtant le lapin Neige sur les genoux, mais rien n'y a fait, ni les blagues du photographe, ni les invites à la détente des autres autour de lui. Et je me rappelle cette nounou haïtienne si câline et souriante qui, lorsque j'ai voulu la photographier, s'est soudain figée en masque hiératique, redevenant elle-même le moment d'après.

Masque ou pas masque ? Puissent-ils rester eux-mêmes toujours, suivre leur chemin non pour satisfaire les attentes des autres mais parce qu'ils sauront les premiers ce qui est bon pour eux-mêmes...

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18/04/2017

beaux en avril

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28/08/2016

liens

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05/07/2016

au revoir les maîtresses !

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"Et au camping, maman, on pourra faire une promenade tous seuls avec P (6 ans), parce que ça y est, on est grand, on n'est pas des mauviettes !"

Lucien (5 ans)

27/05/2016

orages et accalmies

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Il y a des moments où, vraiment, ils ne peuvent rien faire ensemble. Les disputes sont continuelles, le moindre mot est moqué ou critiqué, le moindre geste est déclaré nul ou ridicule. Les situations dégénèrent vite, il y a de l'orage dans l'air, ils sont comme des piles, comme chiens et chats.

C'est souvent au retour de l'école et l'on sent toute cette fatigue et cette tension accumulées dans la journée, quelque chose que les familles connaissent bien, je crois. Là, l'idéal est de se rendre disponible, entre la fin d'une journée de travail et ses urgences, la préparation d'un bon goûter, la direction des devoirs, l'organisation du dîner, la mise en pyjamas, pour loger un petit moment qui réunira tout ce petit monde, ballon, vélo ou jeux divers (d'hiver ?)... C'est fou comme ces moments tous simples renforcent les liens et donnent une place à chacun.

Il n'en reste pas moins que la période est rude et que faire coopérer un enfant TDA-H (clic) avec un enfant précoce (clic) relève souvent de la gageure, engendrant tensions et frustrations. Lors du bilan au centre de soin l'autre jour, pour la première fois, les larmes d'Alexandre ont coulé en silence, petit père, pour trop de prises en charges, un emploi du temps de ministre, une difficulté à faire front à toutes ces idées qu'il a en tête à tout moment et qui lui font faire, presque malgré lui, toutes ces bêtises de ces derniers jours. Mes larmes ont suivi bien sûr et on nous entendra, tous réunis, pour nous aider un peu à assumer et organiser tout cela.

Depuis ces épanchements, mon petit garçon est nettement plus doux, plus attentif, une belle accalmie qui va certainement éclore encore sous le soleil du printemps.

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11/05/2016

le train-train du week-end

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16/02/2016

dyptique

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18/12/2015

en vacances !

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Tout le monde est rentré et ce n'est pas un soir comme les autres.

Ils vont enfin pouvoir se reposer le matin et se consacrer entièrement aux préparatifs de Noël et à leurs jeux.

Hier soir, comme tous les jeudis, nous avons chanté avec Matthias à la guitare. Plusieurs chansons sont déjà à notre répertoire et je sens qu'ils y prennent de plus en plus de plaisir. Lucien finit toujours la séance en chantant seul une chanson apprise à l'école, de sa petite vois d'enfant émouvante et encore mal assurée. Même Alexandre a participé (contre la promesse d'un jus de fruit frais au dessert !), lui pour qui le chant constitue une mise en avant encore assimilée à une mise en danger.

Ce matin, Philippe est retourné à la garderie, il semble avoir compris que c'est un moment pour jouer et que Maman reviendra très vite. C'est aussi un temps de partage avec les dames de la garderie, souriantes, accueillantes. Et en sortant, ma conversation avec cette autre dame qui garde des enfants, si pleine de calme, de sensibilité, avec sa voix grave et un peu cassée, m'a remplie d'émotion pour la journée. Il était question de mères et d'enfants, de séparation, de rupture et de précocité. C'est drôle, elle fait partie de ceux déjà croisés auparavant dont j'étais sûre que nous avions quelque chose à échanger.

J'ai du travail, il reste des préparatifs pour les fêtes et il me faudra savoir passer des moments qui leur soient uniquement dédiés, pour dessiner avec eux, chanter ensemble ou jouer.

Vivent les vacances !

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04/11/2015

coucou caché

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