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25/03/2012

villégiatures

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Avec le printemps, le temps des villégiatures revient. Pas de villa en Italie pour nous, pas de club balnéaire, pas de chalet en Suisse. Ni San Francisco, ni les rives de la Mer Noire.

Nous retrouvons juste nos pique-niques et  nos lieux favoris. Nos villégiatures sont ces moments que nous arrachons le plus souvent possible à la course du quotidien. Un coin de champ au soleil, la plage la plus proche, la berge d'un ruisseau nous accueillent et nous offrent leurs vibrations et leurs lumières incomparables.

La Loire, ses luisances et ses gris bleus, et l'Observatoire de Tadashi Kawamata sont parmi nos destinations préférées. C'est hier que nous y sommes retournés, pour ancrer le printemps et son soleil dans notre peau et dans nos yeux.

Pour Lucien, c'était une première hier. Pour mes deux grands, il y eut des précédents, et se repencher sur les photos fait surgir une distance et une émotion particulière. Grâce à ces traces, nous les voyons grandir quand, pris dans la vie qui file, ils nous semblent toujours pareils.

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Matthias et Alexandre en 2010

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Matthias en 2007

18/03/2012

la première semaine

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Je crois que j'ai détesté cette ville où j'ai dû retourner après une longue absence, ma ville d'exil. Les prunus y étaient déjà décadents de fleurs, l'air vibrait mollement sur le lac et les chevaux s'ennuyaient. L'abbaye était sous le soleil, mais le grouillement des adolescents m'a laissée indifférente ce premier jour.

J'avais laissé Lucien endormi à la maison. Je savais que je faisais mal et qu'il aurait fallu qu'il comprenne que je lui disais au-revoir, que nous nous reverrions dans quelques heures, mais je n'ai pu me résoudre à le réveiller. Et puis il y avait aussi les grands à préparer et pour qui c'était un nouveau jour, et le papa qui devait jongler avec un nouvelle organisation matinale... Et Karine qui venait passer la première journée à la maison pour garder mon petit. Quand j'ai téléphoné en fin de matinée, il pleurait comme il n'avait jamais pleuré en 11 mois d'existence et j'ai fait l'aller-retour pour le consoler.

Le reste de la journée a été plus serein et, quand j'ai repris la voiture le soir pour rentrer, pour tous les retrouver, les prunus flamboyaient, l'air au-dessus du lac était transparent et gonflé de printemps et j'ai conduit un peu plus vite. Les aînés auraient plein de choses à me raconter, et j'ai aimé qu'ils demandent en tout premier comme s'était passée cette première journée de leur tout petit frère.

Le deuxième jour avec Isabelle, il n'y a pas eu de pleurs, pas de pleurs non plus à la halte-garderie où il ira un vendredi matin sur deux...

J'entame demain ma deuxième semaine de labeur, mais je sais maintenant qu'il pourra être consolé aussi par d'autres que moi, qu'il parvient à s'endormir sans têter, et que nous pourrons à nouveau, certains jours de plus en plus nombreux, dormir dans l'herbe au premier soleil de l'année, jardiner ensemble, manger de l'herbe, jouer et crier.

12/03/2012

reprises

Je reprends le travail demain.

J'ai décidé de reprendre aussi le blog, avec, c'est promis, au moins un article hebdomadaire !

Haut les coeurs, c'est bientôt le printemps !

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