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23/04/2012

le jeu du mois d'avril

C'est une liste de mots. Un peu comme une collection.

Comme toute collection, elle peut éclairer un monde, un domaine, un champ d'intérêt ou de pensée.

Dites-moi à quel univers ces mots vous font penser. Ce sera comme un jeu.

Et celui ou celle qui trouvera gagnera...

Réponse la semaine prochaine.

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héros

Marguerite

musette

aimable

jeune Alexandre

espérance

trois amis

confiance

hirondelle

étoile

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amour

paix

gracieuse

gentille

sagesse

légère

badin

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15/04/2012

Ces deux-là

Au fil des jours, ces deux enfants-là font grandir dans mon coeur une petite flamme.

Et je découvre que chacun, pour cela, a son chemin qui lui est propre. C'est parfois un chemin rocailleux, difficile, plein d'embûches, d'exaspérations, mais il est aussi jalonné de rires, de moments de complicité, de jeux, de chagrins à consoler, d'encouragements vers une autonomie chaque fois plus sûre.

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Alexandre a eu six ans et Lucien, trois jours plus tard, un an. Il y a eu pour fêter ces événements plusieurs moments privilégiés. J'ai aussi saisi ces occasions toutes trouvées pour raconter à nouveau leurs histoires de naissance à mes trois garçons, puisqu'elles sont toutes différentes.

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Et nous avons compris ensemble que la naissance d'un enfant se fait en deux étapes : la naissance biologique d'une part, la rencontre avec la maman et le papa d'autre part. Ces deux moments peuvent parfois se suivre de très près et parfois être séparés dans le temps.

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Car adoption ou non, il faut toujours un peu de temps pour se rencontrer vraiment. Et ça, j'en suis sûre, toutes les mamans le savent bien, qu'elles soient de ventre ou de coeur. Je crois que mes deux grands ont bien compris tout ça pour cette fois. Ils ont posé des questions, réagi avec gravité et émerveillement aux mots que j'ai posés sur leurs chemins de vie.

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Et, à coup sûr, il faudra raconter encore, retrouver ces mots et en inventer d'autres, de plus en plus précis, de plus en plus aptes à leur faire comprendre que, quelle que soit leur histoire au départ, la vie pourra leur sourire et qu'ils ont tout à construire. Nous essaieront d'être de bons tuteurs pour ces jeunes pousses, mais elles auront à trouver par elles-mêmes comment s'enrouler et grimper vers le soleil.

07/04/2012

les difficultés de l'enfant adopté à l'école - 2

Il faut contrôler impérativement la vue et l'audition de l'enfant.

Quand il y a des problèmes de concentration et d'apprentissage, limiter le plus possible l'usage des écrans (télévision, consoles, ...).

Aider l'enfant à s'organiser : utilité d'un programme rédigé ensemble pour la maison, cadre rassurant.

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Pour les parents :

- savoir se remettre en question quand nos attentes sont trop grandes ou décalées avec ses possiblités.

- poser un regard réaliste et positif sur l'enfant, accepter ses régressions, ses reculs.

- savoir que l'affectif est lié au cognitif.

- lui donner le temps nécessaire, par exemple pendant les devoirs. Si ces devoirs sont trop lourds à gérer, déléguer à une autre maman (voisine,amie, ...) : faire un échange d'enfants par exemple.

- choisir quand on le peut une classe à petit effectif (elles existent dans certains collèges), plutôt qu'une SEGPA, souvent inadaptée.

- ne pas vouloir un bon élève à tout prix, mais bien l'accompagner.

- favoriser l'ouverture sur le monde extérieur, pour qu'à un moment donné il puisse choisir sa voie, se prendre en mains.

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Et ici (clic) : un guide sur l'adoption à l'intention des enseignants.

 

01/04/2012

les difficultés de l'enfant adopté à l'école - 1

J'ai assisté à une réunion portant sur l'enfant adopté et l'école, animée par une psycho-somato-thérapeute spécialiste des enfants adoptés et elle-même maman d'enfants adoptés : Bernadette GAUTIER. Elle est aussi responsable d'une association de soutien à la parentalité : FEAPI - Familles sans tabou.

Je livre ici, telles quelles, les notes que j'ai prises.

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A l'arrivée de l'enfant, l'urgent est de tisser un lien fort : pas d'école immédiatement, même s'il le demande. Etre avec sa nouvelle famille proche (papa-maman-frères et soeurs) le plus longtemps possible. L'idéal : le garder un an. Eventuellement, commencer les apprentissages scolaires à la maison.

Quand difficultés à l'école, encourager, souligner ce qui est bien pour faire remonter l'estime de soi.

L'angoisse des parents quant à la réussite scolaire = une pression énorme pour l'enfant.

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Ce n'est pas parce qu'il a été adopté qu'il a des difficultés, c'est parce qu'il a été abandonné.

Il faut avoir conscience que l'enfant adopté est hors norme.

Les problèmes relatifs à l'espace et au temps sont récurrents chez les enfants adoptés.

La blessure de l'abandon sera toujours présente. L'enfant a toujours l'esprit occupé (inconsciemment) par son histoire, ce qui barre sa vie psychique et intellectuelle. Même si on la lui raconte, ça reste triste. Il a souffert dans son corps d'un manque de maternage.

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Bien faire la séparation "élève" (à l'école) et "enfant" (à la maison).

Eviter "qu'as-tu fait à l'école aujourd'hui ?", préférer "comment t'es-tu amusé à l'école aujourd'hui ?".

Rappel : les devoirs écrits à la maison sont interdits à l'école primaire.

Quand il y a des difficultés à l'école, ça peut prendre trop de place à la maison et parasiter notre relation.

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Il faut laisser l'enfant éprouver son échec. Si on le soutient sans cesse, il ne sait pas évaluer ce qu'il sait faire.

Le manque affectif dans la prime enfance, le temps passé en institution sont des facteurs aggravants.

Si besoin de tout toucher, d'avoir quelque chose dans les mains,c'est parce qu'il ne peut pas se concentrer. Il vaut mieux s'intéresser un moment à ce qu'il a dans les mains, ça le rassurera en lui prouvant que son "objet" existe toujours.

A quoi ça sert d'apprendre si je risque de "désapprendre" = à quoi ça sert de m'attacher si on risque de m'abandonner.