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25/01/2014

une semaine affreuse

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Ça a été une semaine affreuse. Sa maman est morte lundi et il est là-bas pour plusieurs jours encore. Il est volubile au téléphone et parfois il pleure. Malgré tout, il a su tout organiser, avec discrétion et élégance, avec justesse, je suis fière de lui. Il ne rentrera que la semaine prochaine, il doit encore s'occuper de son papa qui reste tout seul.

Quand nous sommes rentrés, les enfants ont joué "à la mort". Les nounours se succédaient dans la grande boîte qui était promenée dans la maison. Après, ils ont organisé le repas de la mort avec la dînette. C'était triste et comique à la fois, ils digèrent, je suis contente de ça.

Je travaille trop, presque jour et nuit. Cet agrandissement qu'on m'a demandé pour l'école, c'est tout dans l'urgence, il ne faudra plus que j'accepte ce genre de commande. La fatigue est là.

Et cette journée porte ouverte au collège ce matin, je ne suis pas sûre qu'elle ait convaincu Matthias pour l'an prochain. "Pourquoi ne pourrait-on pas rester tout le temps à l'école primaire, Maman ? on travaillerait de pus en plus dur, d'accord, mais on resterait à l'école primaire..."

Et toute cette pluie, cette gadoue dans le jardin... Demain il fera soleil. Demain, je ne travaille pas, promis. Et la semaine prochaine, on ira voir l'autre collège, pour comparer. Il faut déjà que Matthias assume complètement son saut de classe. Il est petit encore.

Et lui, il rentrera mercredi. Mercredi ou jeudi, il l'a promis.

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05/01/2014

au revoir Paris, bonjour 2014 !

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Il a suffi de deux valises, j'ai pris la poussette légère, mis Modiano dans mon sac, et le jardin du Luxembourg nous a accueillis. Je me souviendrai longtemps de ce couple qui descendait la rue Vavin, élégants, lui habillé exactement comme j'imagine les zazous à l'époque. Ils incarnaient tout à fait mes retrouvailles avec Paris.

Le carrefour de L'Odéon nous attendait et c'est par le passage du Commerce et son Procope que nous retrouvions notre hôtel. Pour eux et leur petite patience, j'avais décidé de laisser les musées de côté et nous avons marché, marché, marché jusqu'à être gorgés de cet air si particulier que l'on ne respire que là. Plus que des monuments, c'est de l'air de Paris que je voudrais qu'ils s'imprègnent. Déjà Matthias a décidé : "quand je serai grand, j'habiterai Paris".

Le soleil sur les Invalides, Paris des ponts, Paris de jour, Paris de nuit et les musiciens au croisement de Buci. La rue de Seine, la rue Mazarine, et le nouveau doudou crabe acheté rue de Rennes pour remplacer Doudou Homard perdu la veille. La brasserie du Louvre et le Palais Royal. Je leur ai parlé de Cocteau et de Madame Colette, il faudra qu'ils les lisent dans quelques années, je suis sûre qu'ils les aimeront aussi.

C'est quand nous avons quitté Saint André des Arts qu'il s'est mis à pleuvoir. Le carrefour de l'Odéon luisait sous la pluie, et nous quittions Paris pour retrouver 2014 à la maison.

Bonne et heureuse année !

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18:06 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)