19/04/2015
nouvelles recrues
Nous n'avions pas refermé le poulailler et cet oubli involontaire a été l'occasion d'une offrande à la nature : deux de nos poules emportées par des renards. La rousse était née chez nous, tout petit poussin escaladant le dos de sa mère. Quant à la coucou, c'était la troisième d'une fratrie qui passe au duo.
Nous sommes restés tristes un moment, désemparés comme les coqs dont le harem se trouvait réduit à sa plus simple expression.
Et puis le marchand nous a convaincus de renouveler notre basse-cour, en veillant à plus de prudence le soir. Cela fait deux jours. Les nouvelles recrues sont quatre : deux noires à cou doré, une cendrée comme les oies sauvages et une Médicis à la collerette évocatrice.
Ces demoiselles ont fait leur première sortie dans le monde des poules de chez nous, soit dans le verger. Elles ont la chance de ne pas être tombées sur un poulailler restreint au sol pelé. Ici, elles peuvent s'ébattre en toute liberté, vaquer sous les pommiers, batifoler dans les herbes, gratter le tas de fumier à volonté. Le soir elles rentrent spontanément au bercail, en se répartissant aimablement par groupes de deux entre les deux coqs. Nous ne leur demanderons désormais qu'une chose : des œufs, Mesdames les poules !
23:05 Publié dans la vie de tous les jours | Lien permanent | Commentaires (0)
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