25/04/2015
de ferme en ferme
Nous avons visité deux fermes (clic) où nous étions accueillis par les personnes qui les ont créées, qui y vivent et y travaillent. Dans la première, ce sont ces amis qui ont pris le grand virage professionnel il y a maintenant plusieurs années. J’aime toujours les croiser, le visage buriné par la vie dehors, leur air épanoui. Aujourd'hui ils partageaient un peu de leurs connaissances sur les rotations des cultures, la vie des sols, les cycles naturels, le plessage, l'agroforesterie, les oiseaux.
Dans la deuxième ferme, l'activité est tournée vers l'élevage équin et ovin et là aussi certains savoirs techniques étaient gentiment partagés avec les visiteurs.
Pour ces fermiers-là, c'est tous les jours qu'ils évoluent dans ces beaux hangars en bois, dont les lames ajourées trament le paysage. Tous les jours, leurs activités sont abritées par ces arbres apaisants, dont le vert était si tendre et lumineux aujourd'hui. Des vies entières dans des écrins. Et le courage d'avoir fait ce choix-là.
23:50 Publié dans dans les champs | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2015
nouvelles recrues
Nous n'avions pas refermé le poulailler et cet oubli involontaire a été l'occasion d'une offrande à la nature : deux de nos poules emportées par des renards. La rousse était née chez nous, tout petit poussin escaladant le dos de sa mère. Quant à la coucou, c'était la troisième d'une fratrie qui passe au duo.
Nous sommes restés tristes un moment, désemparés comme les coqs dont le harem se trouvait réduit à sa plus simple expression.
Et puis le marchand nous a convaincus de renouveler notre basse-cour, en veillant à plus de prudence le soir. Cela fait deux jours. Les nouvelles recrues sont quatre : deux noires à cou doré, une cendrée comme les oies sauvages et une Médicis à la collerette évocatrice.
Ces demoiselles ont fait leur première sortie dans le monde des poules de chez nous, soit dans le verger. Elles ont la chance de ne pas être tombées sur un poulailler restreint au sol pelé. Ici, elles peuvent s'ébattre en toute liberté, vaquer sous les pommiers, batifoler dans les herbes, gratter le tas de fumier à volonté. Le soir elles rentrent spontanément au bercail, en se répartissant aimablement par groupes de deux entre les deux coqs. Nous ne leur demanderons désormais qu'une chose : des œufs, Mesdames les poules !
23:05 Publié dans la vie de tous les jours | Lien permanent | Commentaires (0)
02/04/2015
poisson d'avril
J'étais absorbée par mon travail et ne me suis rendu compte de rien.
J'ai bien senti à un moment une certaine animation parmi mes lutins et de temps à autre l'un d'eux qui venait à mon épaule regarder mine de rien mon écran.
C'est quand je suis sortie que le vent, faisant voleter mes poissons en papier, m'a fait croire un instant que mes ailes d'ange avaient enfin poussé.
Ce premier avril, je ne l'oublierai pas, car certains de mes poissons portaient des messages drôles et tendres. Et ces messages-là, quand c'est écrit, ça veut bien dire que c'est vrai !
13:10 Publié dans fêtes et réjouissances | Lien permanent | Commentaires (1)