02/09/2013
bonjour septembre !
Septembre est le mois que je préfère, c'est comme l'été en plus doux.
Les journées sont toujours aussi belles mais la lumière est plus tendre et dorée. On peut tondre le jardin en culotte sous la chaleur et le soir revêtir le gilet douillet que l'on n'avait pas porté depuis longtemps.
Les fleurs du jardin en ont encore pour plusieurs semaines à s'épanouir, même s'il faut commencer à penser à la préparation du potager pour l'automne. Il y aura quelques récoltes après les tomates à profusion, des pommes, des citrouilles, encore plein d'aromatiques.
Nous retournerons au canal, nous irons saluer les chèvres et leur donner du foin.
Et malgré les journées qui trépident, chacun vaquant à son métier, qui d'écolier, qui de bébé à la halte-garderie, qui de maman ou papa loin au travail, nous resterons pieds et poings liés, famille unie et solidaire je l'espère, je le travaille en tout cas.
Et je referai du pudding aux asperges. Ou à autre chose : le pudding c'est chic, c'est bon et ça utilise plein d’œufs !
22:42 Publié dans la vie de tous les jours, le temps, les saisons | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2013
il reste encore
Il reste encore plusieurs jours avant la reprise.
Car finalement cette année nous reprendrons comme les autres.
Nous avions ouvert une grande porte de liberté qui nous avait fait rêver, ç'aurait été différent, un rythme plus souple, des apprentissages plus adaptés, un contexte plus aimant et respectueux. Mais c'était sans compter sur des contraintes d'organisation insurmontables cette année. Je suis engagée dans deux activités professionnelles et si nous voulons réussir il nous faudra tout revoir, lâcher du lest, nous organiser différemment, libérer du temps.
Les cartables sont prêts et ça me serre le cœur lorsque je les croise en haut de l'escalier, et je sais que pour mes enfants c'est pareil. Je me suis promis d'être vigilante cette année et de ne rien laisser passer. J'espère garder ma motivation et que nous sautions le pas, peut-être dans un an, peut-être plus tôt. Je ne veux pas qu'ils soient malheureux à l'école ou qu'ils s'y ennuient. Je ne veux plus qu'on se moque d'eux, qu'ils mangent froid à la cantine, qu'ils reviennent hargneux et fatigués le soir, avec encore du travail à faire à la maison. C'est notre rôle de ne pas leur faire subir tout ça.
Mais il nous faut faire encore un effort et plus tard, j'espère...
En attendant, il reste plein de belles journées à vivre ensemble, à la maison, sous la tente, à la mer, en ville, dans les champs, avec nos deux nouveaux poussins, un jaune, un noir.
22:49 Publié dans l'école | Lien permanent | Commentaires (4)
14/08/2013
Marseille - 3
Un dernier regard sur Marseille et, après la maison de la Méditerranée, le MUCEM et le palais de Longchamp, nous quittons la ville pour découvrir les calanques en bateau, un ultime plein d'air, de lumière et de bleu transparent et le spectacle magnifique du mariage entre la roche et l'eau, juste au-dessus de la grotte Cosquer et de ses beautés mystérieuses et cachées. Les noms mêmes de ces calanques, Sormiou, Morgiou resteront longtemps dans nos mémoires comme des bonbons dont la saveur traine en bouche longtemps après qu'ils ont fondu.
Et il nous faut déjà voguer vers la rentrée, car cette année, ça n'aura rien à voir...
15:47 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2013
Marseille - 2
Marseille la belle, la ville lumière, la ville paysage.
Marseille et les îles du Frioul où les enfants nouent des amitiés dans l'eau claire et dont on rentre la peau constellée de sel, les yeux pleins de ciel et de mer mélangés.
Marseille et la rue d'Aubagne que l'on descend en un long voyage, comme si l'on traversait l'Afrique entière.
Marseille, la double expérience de l'aridité sauvage et de la fraîcheur cultivée en pots.
10:35 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2013
Marseille - 1
Notre grand voyage vers la Méditerranée avait connu une étape à Nîmes, l'émotion des premières cigales, la blondeur des pierres et la rencontre avec l'Antiquité et le soleil tonitruant.
Pendant ce temps, les Marseillais préparaient notre arrivée avec une surprise : un grand feu d'artifice que nous avons contemplé depuis la Cannebière. Les nuits aussi chaudes que le jour, l'homogénéité de la ville, les rues en pente offrant de belles échappées visuelles et, bien sûr le Vieux Port sous le soleil et ses marchandes de sardines le matin, sous l'oeil protecteur de Notre-Dame de la Garde.
Et la Méditerranée, en vrai, en bleu et argent, où nous retrouvions un héritage très ancien à partager avec d'autres, des autres différents, bronzés, noirs, voilés un peu ou beaucoup, torses nus à scooter, gominés comme dans les films italiens. D'autres qui parlent fort, se disputent, ne parlent pas toujours la même langue, ne prient pas toujours le même dieu, mais qui éprouvent le même plaisir infini à se couler dans cette eau transparente d'où les poissons nous observent en douce.
16:30 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
17/06/2013
il pleut
Il pleut, mais heureusement, les doudous ont de la compote pour leur petit-déjeuner et les entomologistes en herbe peuvent étudier au bureau.
Il pleut, mais heureusement, le défilé de la kermesse et les danses sur le podium se sont déroulés à sec.
Il pleut, et qu'est-ce qu'on peut faire quand il pleut tout le temps, qu'il faut mettre encore les manteaux pour partir à l'école le matin au mois de juin, les bottes pour jouer dehors, qu'il faut allumer la lumière parfois dans la journée ?
On peut aller au restaurant thaï. Heureusement.
Psssttt : bravo à Cécile et à Sylvie les fidèles ! La surprise arrive bientôt...
15:10 Publié dans le temps, les saisons | Lien permanent | Commentaires (3)
31/05/2013
le grand jeu du printemps !
Nous avons fait un court séjour à Paris chez ces amis si chers. mais avant la Villette, l'hélicoptère rouge de la Cité des Sciences et de l'Industrie, les maquettes en écho aux recherches de Leonard de Vinci, l'oeuvre de Tadashi Kawamata en passe d'être terminée, avant tout cela, nous étions allez visiter un lieu à côté de Paris que je vous propose de deviner : ce sont les deux photos ci-dessus qui vous en parlent.
Il y aura une petite récompense pour le gagnant.
A vos réponses dans les commentaires !
15:07 Publié dans cadeaux et bricolages | Lien permanent | Commentaires (2)
13/05/2013
commémorer l'abolition de l'esclavage
"Ninon cette fois n'avait pas voulu remonter sur son habitation. Elle passa une première nuit frissonnante dans la case d'En-ville de mon cher Esternome. Ils y dormirent longtemps, laissant passer ce bout d'histoire, car, le lendemain, vers quatorze heures, alors qu'ils rêvaient encore sous une crainte sourde de représailles, le gouverneur monté de Fort-de-France faisait afficher que la liberté exigée était, sans plus attendre, décrétée. Cette fin de mai fut donc belle comme un neuf de serbi. L'esclavage, ou lestravay, était aboli, ho Marie-so.
Marie-phie, mon sucre d'orge, en créole on sait nommer l'esclavage, ou les chaînes, ou le fouet, mais aucun de nos mots ou pièce de nos titimes ne dit l'abolition. Tu sais pourquoi, han ?...
Cahier N°6 de Marie-Sophie Laborieux
Page 19. 1965. Bibliothèque Schoelcher."
Patrick CHAMOISEAU, Texaco, éd. Gallimard, prix Goncourt 1992
22:14 Publié dans mémoire de l'esclavage | Lien permanent | Commentaires (0)
23/04/2013
le retour du soleil
Le soleil et la chaleur reviennent et, avec eux, la sensation de la liberté et des journées ouvertes, offertes. On se réconcilie avec le jardin, avec les champs, on boit la lumière, on se roule dans l'herbe et on peint les arbres encore presque nus.
Bientôt nous pourrons ressortir les shorts et les tee-shirts. Il faudra tondre de nouvelles allées, finir de ramasser le bois mort tombé cet hiver et retourner courir les chemins et les berges du ruisseau. Lucien a deux ans, il pourra nous suivre presque partout maintenant. Jouer au foot, herboriser, sortir tous les jouets de la salle de jeu sur la terrasse.
Ne rien faire, se chauffer au soleil, sécher enfin toute cette pluie que cet hiver si long nous a déversée.
Toutes les portes, toutes les fenêtres sont désormais ouvertes et la maison respire, comme nos corps et nos esprits s'aèrent après une longue période de confinement.
Les journées s'allongent et bientôt nous pourrons reprendre nos promenades d'après-dîner dans le chemin de madame S. pour assister au grand spectacle du coucher du soleil.
23:14 Publié dans le temps, les saisons | Lien permanent | Commentaires (1)
17/04/2013
deux et sept
Deux de mes princes changent d'année et de statut.
L'un a désormais l'âge de raison (hum...).
Quant à l'autre, c'est désormais un petit garçon et non plus un bébé (ouiiinnnn !).
23:58 | Lien permanent | Commentaires (1)