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02/09/2015

une rentrée salée

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Bien sûr je pourrais parler de la rentrée des classes, des cartables que nous aurons préparés à la dernière minute cette année, des nouvelles classes, de la nouvelle école pour Alexandre, du rythme quotidien qu'il faut ajuster et de toute façon les soirées diminuent...

Je préfère me reporter quelques jours en arrière, lors de cette belle promenade dans le bleu et l'iode des marais. C'est le jour où nous avions acheté de nouvelles épuisettes et les crabes n'avaient désormais qu'à bien se tenir.

Je ne veux pas en parler au passé, je veux garder tous ces moments frais dans mon cœur et préparer les prochains. Septembre nous réserve encore de belles journées et, dès cette semaine, le rivage nous reverra, armés jusqu'aux dents de haveneaux, seaux, rateaux et autres planches de surf.

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28/08/2015

* côté jardin *

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Cette année je n'ai pas pris le temps plus tôt et ce sera donc un potager pour l'automne.

Mais déjà il se gonfle de promesses et j'aime y voir les différents feuillages prospérer et voisiner dans toutes leurs différences de verts, de textures, de tailles et de formes. Les petits semis sortent à peine tandis que les immenses feuilles des courges envahissent peu à peu le terrain libre. Ce foisonnement est pour moi l'idée même de la beauté et de la force vitale.

On pense aux récoltes futures pour des soupes, des gratins, des potées. J'espère qu'il y aura encore assez de chaleur pour des tomates et la coriandre qui repousse.

Les premières grappes de raisin ont fait leur apparition sur notre table ce midi pour un dessert improvisé et des poires sont tombées il y a peu avec le vent, elles mûrissent tranquillement sur le buffet noir et je les guette tous les jours.

Quant à la tour à patates, elle est couronnée de plants vigoureux qui ne demandent encore qu'un peu de soleil pour produire leurs fruits.

Nous venons de vivre deux jours de pluie et la terre est douce et facile. L'été revenu aujourd'hui nous permettra sûrement d'autres semis et plantations, il n'est jamais trop tard et j'ai toujours des projets pour cette partie du jardin. Multiplier les rhubarbes, bouturer les cassissiers et le sureau, déménager certains rosiers et des plantes arbustes à tailler dans tous les sens...

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25/08/2015

à la barrière

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22/08/2015

* côté jardin *

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Nous avions un stock de pommes de terre germées et nous avons décidé de faire une tour à patates comme Mavis (clic), mais en mieux car chez nous, ce sont des twins !

Un petit rouleau de grillage est disposé verticalement sur la terre et on arrange les patates en périphérie, juste posées sur le sol. On recouvre de paille et on fait un ou plusieurs étages supplémentaires de pommes de terre. Nous avons ajouté un petit peu de terre à chaque niveau, mais l'essentiel c'est la paille qui doit bien cacher les tubercules.

Il faut ensuite bien arroser, faites-le faire par vos jardiniers préférés, comme moi.

La suite au prochain épisode...

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tricoter la mer

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C'est une affaire de couleur et de lumière.

Ce sera un petit pull pour Philippe, il le portera en novembre, au plus creux de ce mois noir qui apporte la pluie, le froid, le vent, qui oblige à chausser les bottes dès que l'on veut sortir. Ce sera dans longtemps, on imagine difficilement, même si déjà les jours raccourcissent et les soirées permettent à peine de dîner dehors.

En tout cas pour le moment tous s'en donnent à cœur joie du soleil et du spectacle sans cesse renouvelé de l'immensité bleue, parfois grise, verte, mauve. Le rituel des tongs, serviettes et épuisettes est quotidien et les enfants semblent nager dans le bonheur. Le rythme n'a plus rien à voir, on mange à pas d'heure, la plage c'est quand on veut, aussi longtemps qu'on veut, de préférence tôt le matin et en fin d'après-midi, quand les lumières sont les plus belles. On a alors l'impression d'être seuls au monde et le moindre creux de rocher devient paradis recelant d'inestimables trésors, rapportés avec fierté à maman et bientôt relâchés dans leur cachettes secrètes.

Ce tricot que je rapporterai à la campagne portera tout ça en lui, et quand le bébé le portera cet hiver, je suis sûre qu'il sentira l'iode, le sable humide et l'écume de la mer.

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painting party

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C'est un atelier d'été improvisé comme je les aime.

Prenez quelques pots de couleur, les verres d'eau et les pinceaux, ajoutez des cousins et vous avez la recette pour réussir un après-midi, ça marche à tous les coups.

Il fait très chaud mais l'écrin des chênes nous protège et les feuilles font danser des lumières sur les peintures en cours. C'est un moment de calme et d'échange et chacun prend en compte son voisin avec respect, les compliments fusent spontanément - C'est beau ce que tu fais Lucien, - Oh là là, Alexandre, c'est magnifique ! Les encouragements viennent à point quand il faut et on s'interroge sur ce que ça veut dire copier sur son voisin. Faut-il s'arrêter maintenant ? Est-ce qu'un cadre... Et peindre avec le doigt, on peut ?

Demain ici, c'est vernissage !

 

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22:35 Publié dans arts | Lien permanent | Commentaires (1)

15/08/2015

* côté jardin *

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C'est comme dans les livres pour les petits, en bien plus mignon. Il y a ces deux mamans poules qui sont restées trois semaines couchées dans le poulailler, sans bouger, becquant cruellement toute petite main tentant une intrusion, ne quittant le nid pour aller manger et s'abreuver qu'en cachette, à l'abri de tout regard, faisant croire qu'elles ne se nourrissaient plus que de cette attente interminable, transformées en machines à créer une chaleur douce et constante.

Et un beau matin, ça y était, un petit plumeau beige dépassait du plumage coucou, boule duveteuse dans laquelle on distinguait bientôt un petit bec et des pattes. Poussin vif dès les premiers instants, tantôt se cachant sous les ailes gonflées de Maman poule, tantôt escaladant cette dernière pour se percher sur son dos, au risque de dévisser soudain dans la paille, le tout agrémenté de ces fameux "piou-piou" que vous aurez tous lus dans les albums pour la jeunesse.

La coucou a un poussin qui la suit comme son ombre, la marans en a quatre et c'est la plus belle famille du monde car, devinez quoi : elle a trois poussins clairs et un tout noir !

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30/07/2015

jeux d'eau

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24/07/2015

*côté jardin*

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Ce sera la nouvelle rubrique de ce blog et tous les vendredis jusqu'à nouvel ordre il y aura un *côté jardin*.

Cette année encore le potager sera réduit à sa plus simple expression. C'est comme ça, on ne peut pas être partout, et ce sera mieux que l'an dernier où je n'ai pas eu le temps du tout.

Et pourtant je sais que c'est un mauvais choix, qu'il faudrait toujours libérer un moment quotidien pour le jardin. Je sais bien que c'est le moment qui rachète tout, la course du quotidien, les insatisfactions diverses, les humeurs maussades, les énervements passagers. C'est un peu comme faire un gâteau après un travail difficile.

Pour l'instant quelques poireaux, des fleurs simples, des courges butternut et des tomates suffisent à nous rendre tous heureux et contiennent leurs modestes et précieux espoirs de récoltes et de bouquets.

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19/07/2015

tout là-haut

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Je me souviens que nous nommions Haïti le pays tout là-bas. Nous attendions un petit qui était encore tout là-bas là-bas, et cet ailleurs prenait les couleurs de nos envies, de nos frustrations, de nos peurs, d'un certain imaginaire social, historique, géographique, culturel parfois teinté d'exotisme et toujours plein de questions.

Sept ans après l'arrivée à la maison de cet enfant, cet ailleurs-là est entre parenthèses. Je n'imaginais pas les choses ainsi, mais aujourd'hui encore Alexandre a besoin de faire fusion avec notre foyer et tout ce qui tourne autour, à égalité parfaite avec ses frères. Des questions sur sa couleur de peau émergent parfois, mais tout le reste est soigneusement enfoui et ne ressortira que plus tard. Les évocations du pays tout là bas sont balayées et en écouter la musique clairement inopportun. Je parie cependant que la sauce pwa et les doucelettes du 8 août prochain auront du succès et j'ai un petit truc pour m'en assurer : on invitera les cousins !

En attendant, c'est tout là haut que nous sommes allés passer quelques jours et, avec tout ce vert, ces vaches à clarines, ce fromage délicieux, c'est certain : l'étranger est à notre porte !

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