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08/03/2014

hein, c'est bien le printemps, maman ?

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Il n'aura fallu que quelques signes pour en être sûrs : le printemps est là !

Les bébés chèvres naissent à la ferme et c'est sous nos yeux que Jade et Jaspe ont vu le jour ! La ferme pleine d'enfants ce jour-là et les tracteurs allant bon train, les vaches attendant qu'on les mène au pâturage après la traite, elles aussi impatientes de grand air et de lumière.

Des cheveux coupés pour la toute première fois et la naissance, sous la tondeuse, d'un petit garçon pour remplacer le bébé, hum !...

Ce séjour improvisé tout là bas, tout au nord de la Bretagne, là où l'on parle breton et où la lumière est si transparente quand le printemps arrive. Une tribu de garçon chez une tribu de filles et, tout naturellement, des liens d'amitié qui se resserrent. Des jeux, des regards complices, comme si nous nous étions vus la veille. Ces petites filles qui s'envolent aujourd'hui pour leur retour au Cameroun, si loin, si chaud, nous nous reverrons cet été, c'est promis, bon voyage !

Et à notre retour à la maison, les magnolias avaient sorti toutes leurs fleurs, et nous avons sorti les jeux sur la terrasse : enfin, le printemps est là !

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14/02/2014

{this moment}

Un rituel du vendredi qu'elle a initié.

Une photo seule, sans commentaire, montrant un moment de la semaine.  Un moment, simple, spécial, extraordinaire, que je veux fixer, savourer et mémoriser.

Si cela vous inspire, laissez un lien vers votre "moment" dans les commentaires pour que chacun puisse le voir.

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05/02/2014

pour Joyce

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Mes trois sont les plus beaux, chacun dans sa catégorie, mais celui-là, c'est vraiment un champion !

C'est le roi des bêtises, il est impulsif, maladroit, il tape, il crache, il jette, il casse, mais quand j'arrive avec l'appareil photo, voilà la tête qu'il me fait !

En plus, il s'agissait aujourd'hui de faire un portrait pour Joyce qui fête ses dix ans passés à GLA, alors vous pensez ! Joyce l'a eu tout nouveau né dans les bras et l'a accompagné pendant ses vingt-quatre premiers mois. Il ne s'en souvient guère bien sûr, mais dans son âme je suis sûre qu'il a gardé un peu de sons sourire, de sa joie de vivre, de ses baisers, de l'odeur de sa peau.

Moi-même, je n'oublierai jamais cette toute jeune fille, venue avec Molly me chercher à l'hôtel dans leur grande voiture à quatre roues motrices. Je n'oublie pas leur conversation en anglais, leurs rires, leur tranquillité, alors que pour moi tout tremblait, mon corps, mon cœur. Je venais de rencontrer un pays, j'allais à la rencontre d'un tout petit garçon.

J'étais immobile sur la banquette arrière mais je me souviens bien de la lumière, des cahots de la route qui monte indéfiniment vers Pétionville, de la végétation, des gens déambulant partout et, soudain, du dernier virage juste avant d'arriver à la crèche, le moment où l'on fait face aux grandes falaises crayeuses, de l'autre côté du paysage, et là, tout près, le cheval attaché qui broute paisiblement et le grand portail vert. Le klaxon, et le portail s'ouvre. Bientôt je vais descendre de la voiture, bientôt on va me guider vers l'intérieur de la grande maison où il m'attend, bientôt je vais devenir maman encore une fois.

Et, chaque fois que l'on se croisera pendant notre séjour, le rire de Joyce et son appel : "Sanderson ! Sanderson !", un appel plein de joie et de douceur, contenant tout son dévouement pour une cause : celle des petits enfants d'Haïti qui ont trouvé un refuge à GLA.

Le sourire de Joyce comme un refuge.

Bon anniversaire, Joyce !

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25/01/2014

une semaine affreuse

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Ça a été une semaine affreuse. Sa maman est morte lundi et il est là-bas pour plusieurs jours encore. Il est volubile au téléphone et parfois il pleure. Malgré tout, il a su tout organiser, avec discrétion et élégance, avec justesse, je suis fière de lui. Il ne rentrera que la semaine prochaine, il doit encore s'occuper de son papa qui reste tout seul.

Quand nous sommes rentrés, les enfants ont joué "à la mort". Les nounours se succédaient dans la grande boîte qui était promenée dans la maison. Après, ils ont organisé le repas de la mort avec la dînette. C'était triste et comique à la fois, ils digèrent, je suis contente de ça.

Je travaille trop, presque jour et nuit. Cet agrandissement qu'on m'a demandé pour l'école, c'est tout dans l'urgence, il ne faudra plus que j'accepte ce genre de commande. La fatigue est là.

Et cette journée porte ouverte au collège ce matin, je ne suis pas sûre qu'elle ait convaincu Matthias pour l'an prochain. "Pourquoi ne pourrait-on pas rester tout le temps à l'école primaire, Maman ? on travaillerait de pus en plus dur, d'accord, mais on resterait à l'école primaire..."

Et toute cette pluie, cette gadoue dans le jardin... Demain il fera soleil. Demain, je ne travaille pas, promis. Et la semaine prochaine, on ira voir l'autre collège, pour comparer. Il faut déjà que Matthias assume complètement son saut de classe. Il est petit encore.

Et lui, il rentrera mercredi. Mercredi ou jeudi, il l'a promis.

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05/01/2014

au revoir Paris, bonjour 2014 !

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Il a suffi de deux valises, j'ai pris la poussette légère, mis Modiano dans mon sac, et le jardin du Luxembourg nous a accueillis. Je me souviendrai longtemps de ce couple qui descendait la rue Vavin, élégants, lui habillé exactement comme j'imagine les zazous à l'époque. Ils incarnaient tout à fait mes retrouvailles avec Paris.

Le carrefour de L'Odéon nous attendait et c'est par le passage du Commerce et son Procope que nous retrouvions notre hôtel. Pour eux et leur petite patience, j'avais décidé de laisser les musées de côté et nous avons marché, marché, marché jusqu'à être gorgés de cet air si particulier que l'on ne respire que là. Plus que des monuments, c'est de l'air de Paris que je voudrais qu'ils s'imprègnent. Déjà Matthias a décidé : "quand je serai grand, j'habiterai Paris".

Le soleil sur les Invalides, Paris des ponts, Paris de jour, Paris de nuit et les musiciens au croisement de Buci. La rue de Seine, la rue Mazarine, et le nouveau doudou crabe acheté rue de Rennes pour remplacer Doudou Homard perdu la veille. La brasserie du Louvre et le Palais Royal. Je leur ai parlé de Cocteau et de Madame Colette, il faudra qu'ils les lisent dans quelques années, je suis sûre qu'ils les aimeront aussi.

C'est quand nous avons quitté Saint André des Arts qu'il s'est mis à pleuvoir. Le carrefour de l'Odéon luisait sous la pluie, et nous quittions Paris pour retrouver 2014 à la maison.

Bonne et heureuse année !

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18:06 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)

24/12/2013

joyeux noël !

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23/12/2013

neuf ans

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C'est la fête d'anniversaire qu'il s'était choisi : avoir ses meilleurs copains, son frère et son cousin avec lui à la piscine.

Les autres mamans étaient d'accord aussi nous avons tous passé un après-midi à nager, sauter, plonger avec et autour de Matthias, mon premier-né que je sens encore, sitôt né, ramper sur mon ventre pour chercher mon sein il y a neuf ans.

C'était un moment important car toujours l'anniversaire d'un enfant est un moment spécial, mais aussi parce qu'à ce tournant de sa vie d'écolier, savoir que ces copains-là seront des amis pour la vie était très important.

Lui, toujours si inquiet de savoir si on l'aime, si on le reconnait pour ce qu'il est, si sensible à l'injustice ou à l'indifférence, devient chaque jour un garçon plus grand, plus réfléchi. Mais si, à la rentrée, il aura passé le cap qu'il a choisi et sera passé dans l'autre classe, je sais qu'il y aura encore plein de moments de câlins, de pleurs et de consolations, de cuisine à quatre mains, de discussions, de jeux.

Puissions-nous toujours nous rendre aptes à l'écouter, le comprendre, lui répondre quand nous le pourrons. Puisse-t-il toujours se sentir en confiance, entouré, baigné de bienveillance.

JOYEUX ANNIVERSAIRE, MATTHIAS !

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18/12/2013

nous aussi

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Participer nous aussi à la fièvre des préparatifs. Nous aussi nous frayer une place dans les boutiques, humer le vin chaud du marché de Noël, nous bousculer sur les trottoirs, se serrer un peu plus la main pour ne pas se perdre.

Il faisait si beau, la ville rayonnait sous le soleil tout doux comme elle rayonne le soir venu sous les lumières de Noël.

Quelques emplettes, le cadeau d'une plume pour avoir été sage dans le magasin de maman, et le bon repas à la brasserie avant de repartir pour notre campagne reculée, encore toute pleine de champs d'oiseaux et porteuse déjà de toutes les promesses du printemps, accrochées aux branches sous la forme de bourgeons qui grossissent déjà.

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13/12/2013

{this moment}

Un rituel du vendredi qu'elle a initié.

Une photo seule, sans commentaire, montrant un moment de la semaine.  Un moment, simple, spécial, extraordinaire, que je veux fixer, savourer et mémoriser.

Si cela vous inspire, laissez un lien vers votre "moment" dans les commentaires pour que chacun puisse le voir.

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05/12/2013

dès le 1er décembre

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Cette année nous aurons été prêts dès le 1er décembre. Le premier jour de l'avent était le jour où devait commencer cette année la frénésie qui nous mènera tous vers Noël. Un sapin décoré, le calendrier installé et son premier secret découvert, des petites lumières partout pour contrer les fins d'après-midis sombres, les bûches dans le poêle et.. le premier stollen de l'avent, le gâteau de Matthias.

Plusieurs paires d'yeux ont brillé particulièrement ce jour-là et, depuis, chaque soir, au moment où on allume le sapin.

Ô joie, les chambres de ces messieurs ont bénéficié d'un grand rangement et reçu, comme chaque année, leur lot de petites décorations, pour qu'on puisse penser à Noël même depuis son lit.

La maison est presque prête, il reste encore des tas de choses auxquelles penser, mais on a déjà évoqué ce qu'il faudra laisser au père-Noël et à ses rennes le soir de la fameuse nuit : sans doute un petit verre de vin, une part de gâteau au chocolat et des carottes.

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Hep ! Pas de {this moment} cette semaine, rendez-vous next week !