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26/12/2012

c'est Noël !

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C'est une période riche en émotions et ressentis parfois opposés. Une extrême fatigue de tous à la maison, qui cohabite avec l'attente joyeuse et haletante de la fête de Noël.

Noël, c'est une projection de chacun vers un événement qui oscille entre deux pôles.

Une logistique compliquée pour tout organiser, la venue du Père-Noël, ici mais aussi chez les cousins et les grands-parents, la réunion de la famille autour de bons petits plats, le planning de la soirée de Noël, le goûter spécial qui précède cette soirée, l'anniversaire de mon grand de 8 ans quelques jours avant...

Et dans toute cette agitation, la recherche d'un silence intérieur tout tourné vers ce petit bébé, nu et fragile, né dans la pauvreté il y a plus de 2000 ans.

Les mamans savent dans leur coeur ce qu'un bébé qui naît peut apporter comme espoir fou. Les papas aussi parfois. Et même les grands frères. Et sans doute les grandes soeurs, les cousins, les papis et les mamies, les oncles et tantes, les voisins. Tous le savent, en fait, même si nous laissons parfois, dans notre ignorance, les contingences de la vie l'emporter.

Je me demande souvent, ces jours-ci, où cet enfant-là naîtrait s'il revenait aujourd'hui. Dans quelle famille, dans quelle société, dans quel pays ? Ce serait peut-être loin, en Haïti ou au Sahel. Ou peut-être dans la rue à Paris où ce petit garçon à peine plus vieux que Lucien est mort dans le froid l'autre jour...

 De quelle nature serait la pauvreté qui présiderait à sa naissance ? Et saurions-nous laisser tous nos tracas, petits et grands, pour nous tourner vers lui et lui offrir le meilleur de nous-mêmes ?

En tout cas la nuit de Noël ici a été joyeuse. Nous sommes allés écouter les derniers cantiques à l'église et au retour, nous avons cherché dans le ciel des traces du passage du Père-Noël, une lumière anormale, un sillage, un scintillement, une fumée... Comme il faisait déjà largement nuit, nous avions décidé de laisser nos chaussons bien rangés sous le sapin et quelques lumières dans la maison et bien nous en a pris, car il avait décidé cette année de commencer sa tournée par notre région. Aussi, quand nous sommes rentrés, a pu commencer le grand spectacle de la joie et de l'émerveillement des enfants. Ils n'auraient pas à attendre toute la nuit pour découvrir leurs présents, c'est souvent comme ça, chez nous.

Depuis, la salle de jeux est transformée en musée du jouet et il nous faudra à coup sûr un agrandissement de la maison pour pouvoir tout ranger !

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Joyeux Noël à tous !

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12/12/2012

20 mois

Lucien a vingt mois aujourd'hui.

C'est peut-être l'âge que je préfère, encore celui d'un bébé mais déjà le petit garçon se profile et on peut se projeter, imaginer le grand qu'il deviendra.

Lucien est mon troisième fils. Il est doux, calme, appliqué et n'a connu aucune des ruptures qu'ont vécues ses grands frères. Déjà, j'essaye d'imaginer si ce passé différent aura une influence définitive sur son caractère et je me demande si ce sera un enfant, puis un adulte particulièrement serein. Je l'allaite encore, il est très câliné, entouré et cette sécurité marquera certainement sa personnalité.

En attendant, ce petit garçon est joyeux et très autonome. Il aime par-dessus tout promener ses jouets et ses petites affaires dans un panier ou une boîte. S'il ne dit pas encore de mot, il chante, s'exprime par onomatopées et cris sur tous les tons. Le médecin avait souligné dès ses premiers mois que c'était un enfant "tout en communication" et c'est vrai qu'il est resté si expressif : vingt mois, c'est l'âge de mimiques et d'émotions dont je ne me lasse pas et qui me permettent de revivre ou de ré-imaginer le plus jeune âge de mes autres garçons.

A vingt mois, Matthias, visitait Paris et l'Irlande à mes côtés ; quant à Alexandre, il était encore Sanderson et m'attendait toujours en Haïti, pas toujour triste, pas toujours seul.

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03/12/2012

de l'automne à l'avent

Nous nous souviendrons de la Sainte Cécile cette année, car le dîner dans la maison en bois des cousins s'est fait aux bougies, le vent tempétueux sifflant aux fenêtres.

Octobre et ses mille feux ont laissé la place à novembre, le mois noir des Bretons, et les belles couleurs du jardin disparaissent peu à peu, laissant les arbres et les plantes nus et endormis.

C'est dans la maison que tous se replient. Nous avons finalement décidé d'adopter la petite chatte grise qui sait déjà échanger avec les enfants câlins et jeux de pattes. Le feu dans le poêle brille désormais tous les jours et la grande pièce s'est parée de toutes ses petites lumières. La chaleur qui manque maintenant dehors est bien là, à l'intérieur, et c'est vers l'avent que nous nous tournons. Nous avons préparé le sapin et j'ai ressorti le calendrier qui égrènera les jours jusqu'au 24.

Kugelhopf, thé de Noël, bougies, anges et carols : à vous !

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18/11/2012

30 000 !

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Nous étions 30 000, un cortège long de 5 km, à déambuler dans la campagne pour manifester notre désaccord face à ce projet déplacé : la construction d'un nouvel aéroport à Notre Dame-des-Landes.

C'est un nombre incroyable, que les plus optimistes n'attendaient pas.

Des groupes venaient de toutes les parties de la France et même de l'étranger. Il y avait de la musique, des slogans, des bottes et des piques-niques, et un bel entrain animait le défilé.

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Que les hommes et les femmes que nous élisons fassent des choix responsables.

L'aéroport qui existe déjà à Nantes peut faire l'objet d'aménagements : l'aérogare agrandie permettra d'absorber les éventuelles augmentations d'usagers. Les pistes sont, elles, très loin d'être saturées et pourront être ré-orientées pour éviter le survol de la ville par les avions.

Nous sommes de plus en plus nombreux à nous insurger contre le projet.

Qu'on nous laisse tranquilles avec nos fermes, notre bocage, nos prés humides. Notre région est dynamique, pas besoin d'aéroport pour créer ici de l'activité.

Qu'on utilise notre argent pour d'autres projets qui profiteront vraiment à tous.

Et our ceux qui veulent en savoir plus, tout est là : http://acipa.free.fr/.

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06/11/2012

demi-teinte

Et pourquoi ne pas partager ça aussi ici ? C'est aussi notre vie de famille.

Ce petit bébé vers qui nos espérances étaient déjà tournées ne naîtra pas. Les médecins ont dit que c'était comme ça, il n'y a pas d'explication, il n'aura juste pas pu aller plus loin.

Mon âge est un facteur de risque supplémentaire.

Ca a été très rapide, je n'ai été absente qu'une journée. Quand je suis rentrée, mes jambes me portaient avec peine, mais ils avaient déjà tout préparé, la citrouille était creusée avec l'aide de leur papa, les décorations accrochées, le feu allumé.

Comment me plaindrais-je ? Nous avons déjà les plus beaux enfants du monde.

Et s'il arrive encore que les larmes coulent, je sais que bientôt je n'aurai plus les jambes qui flageolent, bientôt je retrouverai mon corps. Je ne verrai plus sur son visage qu'il pleure à l'intérieur. Bientôt nous recevrons nos amis comme prévu.

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23/10/2012

premières flambées

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Le temps était si pluvieux ces derniers jours que les coeurs ont tous tourné à l'automne. Mais octobre n'est pas que nostalgie, c'est aussi l'époque des premiers feux le soir, des petites lumières colorées, des coulemelles sous la haie, des compotes.

Les derniers rayons de soleil sont mis à profit pour préparer le jardin qui donne encore mais qu'il faut soigner pour que, lui aussi, il tienne toutes ses promesses au prochain printemps.

Et Lucien a 18 mois, c'est le plus gentil et le plus curieux des petits garçons. C'est le premier enfant que je connaisse qui ait commencé par dire oui avant de dire non. Il le fait en hochant fort la tête de bas en haut et approuve ainsi presque tout ce qu'on lui dit. Il sait se jeter dans nos bras et mettre sa tête dans notre cou. Et quand ça ne va pas, qu'il est fatigué ou contrarié, il prend gravement le petit morceau de pain que je lui tends et va le manger sur son fauteuil à rayures.

Les premières flambées dans le poële sont pour lui une fête qui jalonnera je l'espère tous ses prochains automnes. Que pour tous mes fils ces feux si précieux soient une part d'enfance qu'ils garderont toujours intacte.

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02/10/2012

les bottes rouges

Lucien a étrenné sa première paire de bottes dans le chemin où nous faisons nos promenades. Pour la première fois, il nous a accompagnés à pied au lieu d'être dans la poussette ou le porte-bébé, et sa marche s'est ponctuée d'une multitude de haltes pour ramasser des trésors aussitôt rejetés et oubliés, ou pour faire ses premières observations de baby-entomologiste. Bientôt les chenilles, les limaces énormes, les fourmis et sauterelles n'auront plus de secret pour lui. Il a deux grands frères qui le guident sur la voie de ces découvertes fabuleuses. Bientôt il sera lui aussi un parfait gentleman-farmer.

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En attendant, ce petit garçon qui ne parle pas encore ne rate pas une occasion de saisir ses bottes pour qu'on les lui mette et, dès qu'un visiteur frappe à la porte, il va aussitôt les lui montrer.

19/09/2012

mères

Elles sont devenues mères en même temps que moi. Nous avons partagé beaucoup des affres de l'attente, de procédures complexes et interminables. Nos enfants ont en commun d'avoir surmonté des épreuves et des ruptures auxquelles d'autres n'auront pas résisté.

Je crois que, comme pour moi, la maternité les transcende. Elles est à la fois exaltation et questionnement incessant.

Aujourd'hui j'ai un an de plus et peut-être...

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13/09/2012

la poule et l'Indien et autres contes de l'été

C'est encore l'été et je me replonge dans les aventures de nos vacances. En voici un court panel : les enfants sont bien sûr les héros.

1. La poule et l'Indien : un conte inventé, mis en scène et interprété par Matthias et Alexandre. La poule se promène en faisant cot cot cot, l'Indien surgit et la tue avec sa lance, hem !...

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2. Evening bath, ou le zen après la chaleur de la journée.

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3. La dégustation

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05/09/2012

c'est reparti

C'est reparti et le sourire était au rendez-vous.

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Et déjà une poésie à apprendre et la lettre <a> à reconnaître dans les prénoms de la classe...